Qualité de l'air dans le métro lyonnais

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Métro Lyon - Station - Cordeliers
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Les mesures en direct / Station Saxe-Gambetta

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Suivi permanent et continu des particules fines "PM10" et des particules très fines "PM2.5"

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Lundi 25 novembre 2024 : nous vous informons que les données de particules à Saxe Gambetta sont de nouveau disponibles depuis vendredi 22 novembre 2024 à 13h .

Merci pour votre compréhension.

Jeudi 21 novembre 2024 : Une maintenance préventive complète de l’analyseur de particules est en cours. De ce fait, les données de poussières ne sont plus visualisables depuis le 20 novembre. Nous vous informerons dès que les mesures seront à nouveau disponibles.

Merci pour votre compréhension.

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Surveillance Sytral Métro de Lyon station Saxe Gambetta
Surveillance Sytral Métro de Lyon station Hôtel de Ville
Surveillance Sytral Métro de Lyon station Saxe Gambetta

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Zoom sur le dispositif du métro lyonnais

Quelle réglementation ?

La qualité de l’air dans les EFS où circulent les trains de voyageurs n’est pas réglementée à l’instar d’autres établissements recevant du public (ERP). Toute la réglementation liée à l’air ambiant (air extérieur) ne s’applique pas non plus dans les EFS.

Depuis 2019, les données de particules PM10 de la station de Saxe-Gambetta avait été comparées, à titre indicatif, aux valeurs de références définies par le CSHPF (Conseil Supérieur d’Hygiène Public de France). Pour 2022, les valeurs mises à jour sont les suivantes :

Temps de présence dans le métro 30 min 1h 1h30
Valeurs guide en PM10 en 2021 849 µg.m-3 441 µg.m-3 305 µg.m-3
Valeurs guide PM10 en 2022 755 µg.m-3 395 µg.m-3 275 µg.m-3

 

En mai 2022, l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a rendu les valeurs de référence du CSHPF obsolètes, à savoir la Csout « locale » prenant en compte la qualité de l’air extérieure de l’agglomération de Lyon.

 

Elle a défini et proposé d’autres valeurs guides pour les PM10 et les PM2,5 communes pour le territoire national, tenant compte de la sortie des nouvelles valeurs OMS pour l’air ambiant, provenant de l'analyses des 7 EFS de France et prenant en compte les micro-environnements « travail » et « logement » ainsi que les niveaux de pollution dans l’air ambiant des 7 agglomérations françaises accueillant ces EFS. Ces valeurs recommandées à minima par l’ANSES sont les suivantes :

 

Temps de présence dans le métro 30 min 1h 1h30

Concentration PM10 calculée à partir de

la valeur limite journalière de la

directive européenne 2008/50/CE * (Csout_Lim)

940 µg.m-3 480 µg.m-3 330  µg.m-3

Concentration PM10 calculée à partir de

la valeur guide journalière de l’OMS * (Csout_OMS)

250 µg.m-3 140 µg.m-3 100 µg.m-3

Concentration PM2,5 calculée à partir de

la valeur limite journalière de la

directive européenne 2008/50/CE * (Csout_Lim)

>S.O. S.O. S.O.

Concentration PM2,5 calculée à partir de

la valeur guide journalière de l’OMS * (Csout_OMS)

140 µg.m-3 80 µg.m-3 60 µg.m-3

Légende :

*valeurs calculées en assimilant les particules d’EFS aux particules de l’air ambiant

S.O. : sans objet

Toutes ces valeurs sont actuellement indicatives mais peuvent cependant servir à situer les résultats des mesures réalisées à Saxe-Gambetta

Partenariat avec le SYTRAL/TCL

Atmo Auvergne-Rhône-Alpes remercie le SYTRAL pour sa sollicitation de partenariat et son soutien financier qui nous ont permis d’ajouter à nos activités un nouveau volet de surveillance de la qualité de l’air et d’information de l’exposition de la population.

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Foire aux questions

Outre les gaz, l'atmosphère contient des matières en suspension représentant un mélange complexe de substances chimiques que l'on regroupe sous le terme général de "particules en suspension". Elles sont souvent désignées par l'abréviation « PM » qui provient de l'anglais "Particulate Matter". On distingue deux granulométries de particules :

  • Les PM10 : particules fines, avec un diamètre moyen max de 10 micromètres. Elles sont dites « respirables » et peuvent pénétrer dans les bronches
  • Les PM2,5 : particules très fines, avec un diamètre moyen max de 2,5 micromètres. Elles sont incapables de se déposer au sol sous l'effet de la gravitation donc peuvent parcourir des distances plus importantes sous l'action des vents. Plus petites que les PM10, elles peuvent pénétrer dans les alvéoles pulmonaires

Les PM2.5 font partie des PM10 et en représentent donc une partie : c'est pourquoi les mesures de PM10 sont toujours supérieures à celles des PM2.5 car les particules dans les PM10 sont plus nombreuses et sont aussi plus grosses et donc plus lourdes.

Dans les Enceintes Ferroviaires Souterraines (EFS), les sources de particules suspectées sont issues de l'abrasion des pneus, des freins et des rails (usure des matériaux), de la remise en suspension des particules par le passage à grande vitesse des rames dans les tunnels, du déplacement des usagers. La qualité de l'air extérieure peut aussi influencer l’intérieur des EFS.

L'analyseur mis en place pour mesurer les particules PM10 et PM2,5 est un appareil automatique TEOM 1405F de la marque THERMO SCIENTIFIC qui est certifié par le TÜV. Il fonctionne selon la méthode de référence car il est capable de peser des poussières collectées sur un filtre après aspiration d'un volume connu d'air et affiche en résultat une concentration en microgrammes de particules par mètre cube d’air (µg/m3). Il n'est pas équipé d'un module FDMS car la fraction volatile des particules dans les EFS est négligeable. Il mesure en continu 24h/24 et 7j/7 et peut produire des données chaque heure. Il est très précis et dispose d'une incertitude comprise entre 1 et 2 µg/m3.

L'installation de mesures de la qualité de l'air dans une station de métro de l'agglomération lyonnaise est conforme au projet de protocole de l'’INERIS visant une approche nationale commune. Cette surveillance va même au-delà des préconisations puisque la mesure des particules est installée de manière pérenne dans la station Saxe-Gambetta, alors que le protocole recommande des mesures ponctuelles de 15 jours par an.

Au préalable à l’installation et conformément au protocole national, des mesures de PM ont été effectuées sur l’ensemble des stations de métro : le choix s'est fait parmi les stations pouvant être matériellement équipées, comptant une fréquentation d'usagers et des niveaux de particules représentatives. C’est la station de Saxe-Gambetta qui a pu réunir au mieux ces 3 critères.

La surveillance de la qualité de l’air dans le métro sera complétée annuellement et toujours selon le projet de protocole de l'INERIS, par des campagnes ponctuelles de mesures des particules dans d'autres stations de métro, mais aussi avec une série d’analyses de différents métaux.