La pollution de l’air a des effets avérés sur la santé, l’environnement et la dégradation des bâtiments. Avec 40 000 décès prématurés par an en France, selon l’estimation de Santé Publique France, cela en fait la deuxième cause de mortalité dans le pays. La qualité de l’air est ainsi un enjeu majeur de santé publique en France.
Impacté par les émissions de polluants d’origine naturelle ou anthropique, c’est-à-dire liés aux activités humaines, la qualité de l’air est aussi devenue, de fait, un enjeu législatif : elle est réglementée par le droit européen depuis 1989. La dernière directive de 2008 a été traduite depuis 2010 dans le droit national. Cette réglementation fixe notamment des valeurs limites de concentration de polluant dans l’air à ne pas dépasser, afin de protéger la santé humaine et la végétation.
Certaines valeurs, pour des polluants comme le dioxyde d’azote NO2, polluant traceur du transport routier, ne sont toujours pas respectées en France dans plusieurs de nos grandes villes où la pollution à proximité des grands axes routiers peut être particulièrement présente. Un panel d’actions et d’outils sont donc mobilisés par les autorités et les territoires pour tenter d’améliorer la situation. Sur le transport routier spécifiquement, les Zones à Faibles Emissions font partie des solutions.